Ce matin, une brume intense, de celle que le soleil a du mal à chasser, s'était emparée de mon village. C'est le premier novembre, le jour du Souvenir... un jour t'en souvient-il ? Une petite pensée pour ces journées pleines de soleils et pleines de vie. De ces jours pleins de sourires, de ces jours de bonheur, de ces jours de complicité. Mais aussi de ces jours de misère, de pauvreté, de ces jours où la table n'était pas garnie. De ces jours de déchirure, de séparation, de pleurs. De ces jours d'injustice, de ces jours où la maladie s'installe. De la vie, qui ne fait pas de cadeaux. De l'ultime chose que tu voudrais recevoir et que je ne peux te donner et pourtant, la plus humble des fleurs de celui que tu attends ferait ton bonheur. Ne désespère pas, dort bien maman...
J-C.
C'est un peu indiscret de rentrer dans votre intimité entre mère et fils, mais je pense qu'elle est là aussi dans vos actions de tous les jours, et fière et heureuse des plus réussies.
M-C.
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